De 1946 à 2017, les Français n’avaient qu’un tarif pour l’électricité fixé par l’état et en fonction des besoins d’EDF alors en situation de monopole. Avec la libéralisation, les offres de marché souvent plus attractives ont séduit des milliers de consommateurs. Le tarif réglementé de l’électricité a deux composantes, le coût de l’abonnement et celui de la consommation.

Bleu, jaune, vert, les différents tarifs réglementés

Les tarifs dépendent de la puissance du compteur qui a été souscrite, elle-même basée sur la consommation du client. Le tarif bleu s’adresse aux particuliers qui ont un compteur dont la puissance est inférieure ou égale à 36 KVA. Le tarif jaune concerne les compteurs dont la puissance est comprise entre 42 et 250 KVA. Le tarif vert est destiné aux très gros consommateurs, les entreprises, les bureaux qui ont besoin d’une puissance supérieure à 250KVA. Depuis le 31 décembre 2015, les entreprises ont dû quitter le tarif jaune et vert. Les tarifs réglementés de l’électricité ont augmenté de 5,9% le premier juin dernier.

C’est quoi, un tarif réglementé ?

Pour l’électricité comme pour le gaz, les pouvoirs publics fixent des tarifs réglementés basés sur des propositions de la CRE, la commission de régulation de l’énergie. La hausse des prix est causée par la conjoncture internationale et la hausse des matières premières. Depuis les années 2000, le marché de l’électricité et celui du gaz ont beaucoup évolué et se libéralisent progressivement. Ils s’ouvrent à la concurrence. Les professionnels ont été les premiers à choisir leur fournisseur, ils ont été suivis ensuite par les particuliers. EDF pour Engie conserve néanmoins un certain avantage. Ils sont les seuls à commercialiser les tarifs réglementés de vente pour leur énergie. Aujourd’hui, on peut choisir son fournisseur d’électricité, seuls les fournisseurs historiques peuvent proposer des tarifs réglementés et cela malgré les offres de marché.

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